Jérémy Wick a été exposé au Covid-19 lors de ses livraisons pour une entreprise de portage de plats cuisinés.
Porte-parole des coursiers de Bordeaux, il lance un cri d'alarme aux pouvoirs publics face au risque de contamination pour les livreurs mais aussi pour leurs clients.
Jérémy Wick est le porte-parole du millier de coursiers à vélo de l'agglomération de Bordeaux.
Depuis ce vendredi 20 mars, il est en arrêt maladie après avoir été probablement exposé au Coronavirus durant ses livraisons.
Deux semaines d'arrêt de travail minimum pour forte suspicion de Covid-19, avec l'inquiétude que sa santé s'aggrave.
Habituellement, il fait jusqu'à 200 courses par semaine pour une célèbre marque de livraison de plats à emporter.
Il est à présent en quarantaine dans son appartement de 45 m2.
Il dénonce le manque criant de garantie pour les livreurs à vélo et leurs clients face au risque épidémiologique.
Arrêt des livraisons et revenu minimum
En pleine pandémie de Coronavirus, continuer à livrer des plats cuisinés à vélo, avec tous les risques de contamination par contact, Jérémy dit stop.
Il réclame l'aide des pouvoirs publics pour que les livreurs à vélo (tous auto-entrepreneurs) obtiennent un revenu minimum durant le confinement pour leur permettre d'arrêter de travailler.
Pour lui, les livreurs sont en danger car ils manipulent toute sorte d'objets durant leurs livraisons. Et les clients sont eux aussi en danger car l'emballage des produits a potentiellement été exposé au virus.