Coupe du monde de rugby 2023 : "J'aimerais bien faire pareil en match", quand les Bleus inspirent les jeunes licenciés

Lors du match d’ouverture face aux All Blacks, les Bleus ont réuni plus de 15 millions de personnes devant les écrans. Un réel engouement qui se répercute dans les clubs de rugby. En Gironde, les jeunes licenciés sont plus nombreux cette année, portés par l’envie d’imiter leurs joueurs adulés

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Matthieu Jalibert, Antoine Dupont, Damien Penaud… Dans le club de rugby de Blaye, à l’heure de l’entraînement, les yeux des passionnés de l’ovalie s’illuminent au moment d'évoquer les noms de leurs joueurs préférés. "Quand ils font des coups de pied, j’aimerais bien faire pareil en match, réaliser les mêmes exploits", "On aimerait être comme eux plus tard", abondent-ils, humblement. 

Les Bleus, vitrine des plus jeunes

Sur le terrain, tous arborent les maillots des différents clubs. UBB, Stade toulousain, parfois même celui des All Blacks, mais surtout, celui du XV de France. Comme Enzo, demi d'ouverture de 13 ans, qui fanfaronne avec son tee-shirt signé par les joueurs qui l'inspirent. Plus tard, "j'aimerais pouvoir faire du rugby si des portes s'ouvrent", confie-t-il, tout en assurant suivre le Mondial : "Ils s'en sortent bien pour le moment, c'est bien."

Selon l’Insee, la Nouvelle-Aquitaine est la deuxième région de France à posséder le plus de licenciés dans les clubs de rugby avec 62 000 inscrits, juste derrière l’Occitanie et devant l’Auvergne-Rhône-Alpes. Alors forcément, lorsque les Bleus brillent, les jeunes s’imaginent suivre leurs traces. "C’est une belle vitrine, lance Olivier Maslic, éducateur des moins de 12 ans à Blaye. Si l’équipe de France tourne bien, les gamins adhèrent." D’autant plus lorsque la Coupe du monde, compétition ultime, se joue en France.

Chaque coupe du monde, on a des enfants qui arrivent après avoir vu l'équipe de France. Ils voient du sport à la télé, c'est l'événement. Cette année, c’est encore plus particulier parce que c’est en France, à des horaires accessibles. Et pourtant, on n'est qu’au premier match.

Olivier Maslic, éducateur rugby des moins de 12 ans au club de Blaye

À France 3 Nouvelle-Aquitaine

Plus de licenciés

Depuis le début de l’année, le club de Blaye a déjà gagné une vingtaine de licenciés. Plus significatif encore, l’effectif des moins de 14 ans a quasiment doublé depuis 2022. "On sent un renouveau au niveau de l’équipe de France, et ça se ressent dans l’école de rugby. Il y a une relation de cause à effet, c’est indéniable", esquisse encore Olivier Maslic.

Dans le département, même s’il est encore trop tôt pour dresser des conclusions au vu des possibles variations d'effectifs à venir, les chiffres aussi sont équivoques. En Gironde, selon la Ligue régionale de Nouvelle-Aquitaine, la catégorie des garçons de moins de 12 ans est passée de 192 licenciés en 2022, à 282 au 10 septembre 2023, soit une augmentation de 47%. Même constat pour les moins de 10 ans qui comptent une évolution de 33% au début du mois.

S'initier dès le plus jeune âge

Du côté de Saint-Loubès, on s'attelle à préparer les grands joueurs dès le plus jeune âge. Ce mercredi 13 septembre, les Baby, dont l'âge n'excède pas les 4 ans, venaient s'initier au ballon ovale à l'Entente Ambarès Saint-Louby, où là encore, le club a pu accueillir une cinquantaine de nouveaux licenciés.

Mais avec les plus petits, difficile de percevoir l'effet Coupe du monde. Même s'ils tentent, tant bien que mal, d'imitier le Haka, la plupart ne se rêve pas encore en international. "J'aime juste jouer au rugby", lance Thomas, rugbyman en herbe de la journée, revêtu de son maillot des All Blacks.

"À cet âge-là, le but ce n'est pas qu'ils deviennent des Antoine Dupont ou des Roman Ntamack, mais qu'ils reviennent la semaine suivante", indique Stéphane Dombey, éducateur et formateur des Baby. Cette année, quatre d'entre eux ont poursuivi dans la catégorie des moins de 6 ans, "une petite victoire" pour les éducateurs.

À la fin de l'entraînement, les Baby sont unanimes : ils seront bien de retour à la prochaine séance.

Les Bleus quant à eux, reviennent sur la pelouse du stade Vélodrome le jeudi 21 septembre face à la Namibie. 

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