Les danseurs de l'opéra de Bordeaux déposent un recours en justice

Le conflit se durcit à l'opéra de Bordeaux. Après le préavis de grève le 31 décembre dernier menaçant la représentation du ballet Coppélia, les danseurs ont décidé de déposer une action en justice pour dénoncer des contrats précaires.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

La colère n'est toujours pas retombée à l'opéra de Bordeaux. Il y a deux mois, les danseurs annonçaient un préavis de grève pour le spectacle du 31 décembre, menaçant la traditionnelle représentation du ballet Coppélia. En cause : la suppression de 13 postes de danseurs, dans un effectif déjà réduit.

Après négociations, un accord avait été trouvé et les postes avaient été sauvés. Mais aujourd'hui, la CGT, qui représente la plupart des artistes de l'opéra de Bordeaux, a annoncé le dépôt d'un recours en justice.

En effet, l'accord conclu en décembre dernier n'avait permis de reconduire les postes que pour un an. Une solution tampon qui ne satisfait pas les danseurs de l'opéra de Bordeaux. L'un d'eux, Guillaume Debut, déclare :

On demande de la stabilité, et ce n'est pas en proposant des contrats d'un an à des danseurs professionnels, qui ont besoin d'avoir une vision d'avenir sur leur carrière [...]

De son côté, la direction invoque une décision de prudence, en raison des changements de direction artistique qui auront lieu à l'horizon 2018.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité