Après onze semaines sans cours, les lycéens de Nouvelle Aquitaine vont retourner à l'école à partir du 2 juin. Idem pour les collégiens de quatrième et troisième.
Comme tout le pays, depuis le 17 mars, tout s’est arrêté pour les cinq cent seize lycées (350 établissements publics et 166 établissements privés) de la Nouvelle Aquitaine. Ce jeudi, le Premier Ministre Edouard Philippe a annoncé la réouverture des lycées à partir du 2 juin.
Les modalités de cette réouverture ont été détaillé par Jean-Michel Blaqnquer Ministre de l’Education. En zone verte :
- Tous les lycées généraux, technologiques et professionnels vont rouvrir.
- Au moins un niveau par établissement doit être assuré.
- Des entretiens pédagogiques individuels doivent être organisés pour tous les élèves.
- L’épreuve d’oral du bac français n’aura pas lieu. Elle est remplacée cette année par le contrôle continu.
Pas vraiment de surprise pour cette représentante syndicale des enseignants du Lot-et-Garonne, Ghislaine De San Matéo du SNES 47. Ils s'y attendaient. " Pour des raisons d'affichage, plus qu'autre chose... "...A partir du 2 juin, les lycées vont rouvrir … Les lycéens qui sont dans un parcours professionnel seront prioritaires en zone orange, a-t-il expliqué. Par ailleurs, il n'y aura pas d'épreuve orale de bac de français cette année pour les lycéens de première, évalué en contrôle continu... a annoncé le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer.
La seule vraie bonne nouvelle pour les élèves c'est l'annulation du bac de français qui aurait été particulièrement inégalitaire et injuste.
Ghislaine De San Matéo - SNES 47 -
Annulation dont se félicite la Fédération des conseils de parents d’élèves de Gironde. Les parents aussi ont été entendus par le Ministre de l'Education Nationale, même réaction que les enseignants.
Pour le gouvernement, il s’agit de lutter contre le décrochage scolaire. Décrochage que la Fédération des Conseils de Parents d’Elèves de Gironde estime à plus de 8% des élèves.La préparation de l’épreuve en période de confinement était par trop inégalitaire.
Stéphanie Anfray, présidente de la FCPE Gironde.
Un retour en classe fondamental pour un apprentissage collectif du savoir, même si l’association de parents d’élèves appelle à la plus grande vigilance sur le respect des gestes barrières dans les établissements scolaires.