EN IMAGES. Grève du 13 octobre. Des centaines de manifestants dans les rues de Bordeaux, Pau et Périgueux

Ils étaient plusieurs milliers au départ de la manifestation à Bordeaux, plus d'un millier à Pau ou encore 650 à Périgueux à se mobiliser contre l'inflation et la "politique d'austérité" du gouvernement.

C'était un appel contre l'austérité qu'avaient lancé pour ce vendredi 13 octobre les syndicats.

La CFDT, la CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires ont voulu rassembler en cette fin de semaine. Mais un peu partout en Aquitaine, les rassemblements sont moins importants que lors des traditionnelles journées de rentrée sociale, ou encore lors de la mobilisation contre la réforme des retraites. 

A Bordeaux, plus de 3000 personnes ont foulé le pavé de la place de la République à la place de la Bourse de 13 heures à 14 heures 30. Un cortège bien fourni par les adhérents de la CGT et de la CFDT. Etudiants, salariés et retraités se sont rassemblés contre la précarité et pour plus d'égalités hommes-femmes dans le monde du travail. 

À Pau, ils étaient environ 1 200 rassemblés place de Verdun à 10 h 30.

"On sent un découragement du côté des travailleurs, note Dimitri Desurmon , secrétaire général de l'Union locale CGT Pau. Tout le monde se demande si l'inflation ne va pas continuer à ronger nos conditions de vie", poursuit-il en ce jour de rentrée sociale.

On est là toujours pour demander l'abrogation de la réforme des retraites, mais à côté on demande aussi des revalorisations salariales.

Dimitri Desurmon,secrétaire général de l'Union locale CGT Pau

à France 3 Pau Sud Aquitaine

"Nous avons des choses à défendre"

A Périgueux, la mobilisation matinale était assez faible. Selon l'intersyndicale, environ 650 personnes se sont rassemblées devant le Palais de Justice, très loin des cortèges du printemps qui réunissaient jusqu'à 7 000 personnes contre la réforme des retraites. 

" La mobilisation, c'est pour la défense des salaires, qui souffrent avec l'inflation galopante depuis un ans, C'est aussi pour les pensions et contre les inégalités hommes femmes, qui sont toujours très prégnantes en France", résume Elodie Lagarde, co-secrétaire du SNES FSU en Dordogne. 

Ici aussi, la lassitude des manifestants, qui ont battu le pavé tout l'hiver sans aboutir à leurs fins, semble se faire ressentir. " Le mouvement du printemps ne s'est pas achevé dans les meilleures conditions pour nous", reconnaît Elodie Lagarde, sept mois après l'adoption de la réforme des retraites.

Nous devons continuer à monter que nous sommes là et que nous avons des choses à défendre. 

 Elodie Lagarde, co secrétaire du SNES FSU en Dordogne. 

à France 3 Périgords

L'intersyndicale prévoit déjà de nouvelles journées de mobilisation pour défendre leurs revendications au cours de l'automne. 

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