A l’appel des syndicats CGT et CFTC, entre 600 et 800 personnes ont manifesté samedi à Bordeaux.
La motivation des salariés est revenue. Vendredi matin, lors d'une réunion à la préfecture, Bruno Lemaire, ministre de l'économie a confirmé qu'il y avait des négociations en cours entre Ford et le groupe belge Punch qui fabrique déjà des boîtes de vitesse à Strasbourg, pour la reprise éventuelle du site girondin.
Le ministre s'est dit par ailleurs confiant en l'avenir du site de Blanquefort et a promis aux syndicats que les salariés seraient fixés sur leur sort dans un mois.
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Pression sur Ford
Cette annonce s’est faite en présence des représentants syndicaux de Ford et d’élus locaux dont Alain Juppé, président de Bordeaux métropole.
Bruno Lemaire a également mis la pression sur la multinationale américaine en déclarant :
Ford doit prendre ses responsabilités et ne peut pas partir comme cela après des années d'activité à Blanquefort.
Un peu de baume au coeur pour Philippe Poutou, délégué syndical CGT qui se bat depuis des années sauver les emplois de l'usine girondine.
Avec plusieurs centaines de manifestants dans les rues de Bordeaux, la nouvelle manifestation de samedi a été une réussite pour les syndicats et les élus locaux.On ne lâchera rien, on a un mois pour se mobiliser !
L'usine Ford de Blanquefort compte 872 salariés. Il est peu probable que l'ensemble des emplois soient sauvegardés en cas de reprise de l'usine. Selon Philippe Poutou entre 300 et 400 personnes seraient en situation de retraite ou de préretraite.