Gilets jaunes à Bordeaux : Alain Juppé "indigné" et "bouleversé" par les violences dans sa ville

Alain Juppé et le préfet de Nouvelle Aquitaine, Didier Lallement, ont réagi ce dimanche matin aux événements de la veille. Retour sur une nuit que les Bordelais ne sont pas près d'oublier. Le maire de Bordeaux estime que le Président Macron doit parler aux Français.

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Cela doit cesser.
Il faut que le Président de la République parle. Et parle vite.
Et tienne un discours fort.

Alain Juppé a réagi ce dimanche matin aux côtés du Préfet visiblement ému par la vision de sa ville, décrivant aussi les casseurs infiltrés parmi les gilets jaunes comme venus, selon lui, de l'ultra-gauche et de l'ultra-droite.
 

Comme beaucoup de nos concitoyens, je suis indigné et d'une certaine manière bouleversé par ce qui s'est passé, hier soir à Bordeaux, dont j'ai souvent vanté l'esprit de modération. Et hier soir, malheureusement, il n'était pas à l'oeuvre...

 


Le préfet Didier Lallement a confirmé que les forces de l'ordre avaient procédé à 69 interpellations suivies de 54 gardes à vue qui seront suivies, le cas échéant, de suites judiciaires.
 

Retour sur une nuit de violence en centre-ville

Ce sont des scènes d'une rare violence qui se sont déroulées samedi soir en plein centre de Bordeaux, en marge de la mobilisation des gilets jaunes.
Une centaine de casseurs en a profité pour saccager, piller des magasins et enflammer des barricades.

Dimanche matin, Bordeaux nettoie les quartiers visés par les casseurs comme en témoigne ces images (C. Le Hesran)
 
L'Apple Store de la rue Ste-Catherine cible de jeunes pilleurs, les employés remettent la boutique en ordre ce dimanche matin :

 


Consternation Cour Victor Hugo où les habitants découvrent : " C'est bien triste " dit cette femme.
La Poste prise pour cible des pilleurs, tous les colis " sauf un " dit l'employé sur place ont été embarqués. 
 


Le récit des événements avec Bernard Tavitian sur des images de Didier Bonnet et Guillaume Decaix.
 
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