Gironde : les cas de bronchiolite repartent à la hausse

Les confinements et l'application des gestes barrière avaient permis de bloquer la propagation du virus. Mais aujourd’hui, la tendance s’inverse et les demandes de rendez-vous chez les kinésithérapeutes se succèdent.

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Dans le Nord et l’Est, les hospitalisations pour cause de bronchiolite sont déjà observées. En Gironde, nous n’en sommes pas encore là. « Les indicateurs nationaux montrent que l’épidémie non seulement est plus forte que l’an dernier mais aussi que les années précédentes. Et donc on s’attend à une vague épidémique relativement forte », explique Marek Fetouh, kinésithérapeute du réseau "Aquirespi", plateforme de coordination des soins respiratoires en Nouvelle-Aquitaine.
 

Cela étant les kinésithérapeutes restent mobilisés. Le tour de garde en Nouvelle-Aquitaine va commencer mi-octobre, plus tôt que prévu.

Marek Fetouh, réseau Aquirespi

 

La petite Isadora crie. Le kinésithérapeute la manipule. Une scène toujours un peu impressionnante mais qui permet de dégager les voies respiratoires de l’enfant. « Cela a commencé à la fin du mois de septembre », explique sa mère. « Mais il faut dire qu’elle avait déjà eu une bronchiolite début juillet, elle avait à peine trois mois ». La jeune femme s’est donc décidée à consulter. Et elle n’est pas la seule. Dans ce cabinet, les prises de rendez-vous pour la bronchiolite se succèdent.

 Avec le confinement, on a mis notre système immunitaire en veille, il n’y a donc pas eu besoin de nous solliciter.

Jean-Marie Camus, kinésithérapeute

Jean-Marie Camus, kinésithérapeute, noircit les pages de son agenda. Avec la levée du confinement et le relâchement des gestes barrière, les virus ont en effet recommencé à circuler : rhinopharyngite, angine, gastro-entérite mais aussi le VRS (virus respiratoire syncytial) à l’origine de la bronchiolite. Celle-ci est très contagieuse mais reste la plupart du temps bénigne. Elle nécessite une hospitalisation dans de rares cas. En Gironde, la hausse des indicateurs avec 6% de passages aux urgences est encore trop faible pour pouvoir dire comment se déroulera l’hiver.

Voici les explications des kiné rencontrés > 

Mais ce dimanche 10 octobre, le Conseil scientifique a annoncé redouter une épidémie de « grande ampleur » au niveau national. Généralement, le pic de bronchiolite a lieu fin décembre. Et les autorités veulent tout faire pour éviter un potentiel encombrement des services hospitaliers, toujours sur le qui-vive avec le Covid 19.

 

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