Ce samedi 4 novembre, plusieurs rassemblements pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza ont eu lieu à Mont-de-Marsan, Bordeaux et Bayonne notamment.
L'appel était national. Ce samedi 4 novembre, des dizaines de rassemblements étaient organisés en France.
À Bordeaux, près de 300 personnes se sont réunies sur le Parvis des droits de l'homme, en centre-ville, malgré les pluies incessantes. "Il n'y avait que les plus courageux, c'est dommage, parce qu'il aurait fallu porter ce message encore plus nombreux", glisse une manifestante.
"Il faut que la France donne l'exemple"
Le rassemblement, organisé par le collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens, a réuni une dizaine d'associations, syndicats et partis politiques dont la France Insoumise et le parti communiste. Ils demandent la fin du "massacre à Gaza", ainsi qu'un cessez-le-feu immédiat et l'arrêt des bombardements.
"Le message le plus important, c'était le cessez-le-feu pour la protection des populations civiles", détaille une représentante de la Ligue des droits de l'Homme de Gironde. "Il faut que la France donne l'exemple et demande, avec ses citoyens la paix, le droit et la justice dans ce conflit."
Une nouvelle mobilisation est déjà annoncée le 11 novembre prochain, place Jean Jaurès à Bordeaux, lors des commémorations. "Il y aura une prise de parole pour évoquer la fin des guerres actuelles, en Ukraine comme à Gaza", détaille la représentante de la Ligue des Droits de l'Homme.
Près de 500 personnes à Bayonne
Au Pays-basque, un rassemblement s'est tenu place des Basques, à Bayonne. Près de 500 personnes se sont réunies à l'appel du collectif pro-palestinien, mais aussi Etorkinekin ou encore la FSU et la France Insoumise. Au total, 35 associations, syndicats et partis politiques étaient signataires de l'appel à se rassembler.
Dans la foule, si la demande du cessez-le-feu était ici aussi la première demande, le soutien à la cause palestinienne était plus largement relayée. "Ça fait 75 ans que le peuple palestinien subit des attaques et vit dans des territoires colonisés par Israël. Nous souhaitons porter notre voix en soutien aux Palestiniens et demander l’arrêt des massacres à Gaza. La situation politique, sanitaire et humanitaire est catastrophique, on ne peut pas rester les bras croisés", explique Johanne Foirien, porte-parole du collectif des signataires.
Dans la capitale basque comme à Bordeaux, aucun débordement n'a été constaté. De nouveaux rassemblements, s'ils sont autorisés par les préfectures, sont déjà en préparation.