Les passagers d'un vol de la compagnie Volotea ont patienté durant plus de 24h pour monter dans leur avion à destination de Majorque. Ils sont partis dimanche vers 11h alors qu'ils auraient dû partir le samedi matin aux alentours de 6h ! La raison ? "Un problème technique", selon la compagnie.
L'attente aura été longue, très longue, pour les passagers d'un vol de Volotea qui devaient quitter Bordeaux samedi vers 6h et qui n'ont pu décoller que dimanche vers 11h.
Le calcul est plutôt facile : 29h de retard pour partir en vacances à Palma de Majorque. Certains avaient de quoi être excédés. D'autant que le vol avait d'abord été programmé pour la soirée de samedi avant de nouveau être décalé.
Embarquement d'un autre vol bloqué
Dimanche matin à 6h, l'avion promis n'était toujours pas là. Et quand ils ont vu d'autres passagers venir prendre un vol de Volotea pour Majorque également. Leur sang n'a fait qu'un tour.
Les esprits se sont échauffés, certains essayant d'empêcher les nouveaux arrivés de monter dans leur avion en bloquant l'embarquement. La police et la gendarmerie ont été appelées sur place pour calmer les tensions.
Fortes tensions terminal A porte 56 @Aeroport_BOD les passagers d’un Vol Volotea pour Palma retardé de + de 26h bloquent un autre vol @Volotea 2442 à destination de Palma. #police #Gendarmerie interviennent. @sudouest pic.twitter.com/EiwPYC7lQg
— Christophe ➰ (@Chris_bdx) 5 août 2018
Problème technique
Jointe par nos confrères de Sud Ouest, la compagnie a expliqué que le vol avait dû être reprogrammé "en raison d’un éventuel problème technique qui a nécessité une inspection de l’avion affecté à l’exploitation de ce vol".
Il aura fallu 29h à Volotea pour trouver un nouvel avion pour assurer cette liaison. "L’hébergement gratuit a été accordé à tous les passagers ainsi que le transport terrestre vers les hôtels et de l’aéroport" a précisé la compagnie.
Un autre incident il y a une semaine
Les vacances ne pouvaient pas plus mal commencer. Les automobilistes coincés dans les bouchons pourront relativiser leurs heures passées sur les routes.
Il y a une semaine, un vol Naples-Bordeaux de Volotea, avait dû atterrir en urgence à Lyon et les passagers avaient du finir le voyage en car.