La garde à vue du Girondin de 39 ans, entendu dans le cadre de l'enquête sur l'incendie de Landiras a été prolongée de 24 heures. L'homme, qui nie les faits, avait déjà été entendu pour des faits similaires remontant à 2012 dans le même secteur.
Il a été placé en garde à vue lundi vers 16h45 et n'est pas passé aux aveux depuis. Un homme de 39 ans, originaire de Gironde et installé dans le sud du département est actuellement entendu par les enquêteurs dans le cadre de l'incendie de Landiras.
Garde à vue prolongée
Selon les informations du parquet de Bordeaux l'homme "n'explique pas les faits" et n'est pas passé aux aveux après 24 heures de garde à vue. Il nie à ce stade implication dans l'incendie. Son domicile a été perquisitionné et sa garde à vue prolongée de 24 heures.
Le trentenaire avait déjà été entendu pour des faits similaires, remontant à 2012, à Saint-Michel de Rieuffret, une commune toute proche de Landiras. Faute d'éléments probants, l'affaire avait été classée sans suite en 2014.
Témoignage décisif
C'est un automobiliste qui circulait en voiture avec sa fille qui avait donné l'alerte. Le 12 juillet, il avait aperçu une voiture stationnée sur le bas coté de la D 116, qui avait rapidement démarré en l'apercevant.
L'automobiliste, garagiste de profession, avait alors constaté un départ de feu et tenté, en vain, de l'éteindre.
Son témoignage a été décisif pour les enquêteurs, dont les premières constatations avaient déjà accrédité la thèse d'un acte volontairement malveillant. La voiture de l'homme placé en garde à vue pourrait correspondre à celle observée par le témoin.
Les auteurs de destruction par incendie de forêt encourent jusqu'à quinze ans de prison et 150 000 euros d'amende.
Une deuxième enquête en cours
Une autre enquête est en cours concernant l'incendie de la Teste-de-Buch. Un feu accidentel, qui a pour origine une panne de camion.
Le véhicule a pris feu, sans que le conducteur ne parvienne à s'emparer de son extincteur et empêcher les flammes de se propager à la forêt.
Une enquête a été confiée au commissariat d'Arcachon dans le cadre d'une destruction involontaire par incendie de bois. Les peines encourues pour ce délit vont jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende.