Jeunes et moins jeunes, elles ont battu le pavé pour dire stop. Aux inégalités, aux violences, à tout ce qui les sépare des hommes. Paroles de femmes dans les rues de Bordeaux ce 8 mars 2021.
Elles ont donné de la voix ce 8 mars, les Girondines, mais aussi des Girondins, sont descendus dans la rue, plus d'un millier de personnes depuis la place Stalingrad à la place des Grands-Hommes. Mobilisés, les syndicats, les mouvements féministes, des collectifs.
Les sujets de mécontement ne manquent pas. Les inégalités hommes-femmes, les violences faites aux femmes, les viols, le patriarcat. Sur les pancartes, on peut lire :" Stop à l'exploitation des femmes"
"Malgré ce qu'on croit, les droits ne sont pas tous atteints, et il faut continuer à lutter pour pouvoir les atteindre, pour être libre" témoigne cette étudiante dans le cortège."En cours on est moins prise au sérieux que les garçons. Des choses quotidiennes aussi comme le harcèlement de rue qui est normalisé et qu'il faut stopper." affirme Maya.
Annie Carraretto, militante du planning familial, insiste sur les femmes moins payées que les hommes, et la précarité dans le monde du travail : "Les femmes pour plus de 28 % sont moins payées que les hommes. A partir de 15 H 40, tous les jours les femmes ne sont plus payées. Et quand elles sont issues d'une minorité, on peut dire que c'est à partir de 13 heures. "
VIDEO > l'interview d'Annie Carraretto >