La "chasse" aux parainnages des grands électeurs pour les candidats à l'élection présidentielle est ouverte. Après les promesses, ils doivent déclarer leur choix administrativement avant le 17 mars. Jusque là anonyme ce parrainage est aujourd'hui officialisé et les maires sont très sollicités.
Quand la course aux 500 signatures devient un parcours du combattant.
Même si Philippe Poutou s'en amuse dans son clip de campagne, la réalité est bien là... les maires croulent sous les demandes de parrainages.
Des demandes qui viennent pour la plupart de ceux qu'on appelle les petits candidats.
A Sadirac ou Fargues Saint Hilaires, les maires ont pourtant déjà pris leur décision. Ce sera Emmanuel Macron pour le maire de Sadirac. François Fillon pour le maire de Fargues Saint Hilaire, quel que soit l'avis de son conseil municipal. Ce qui n'empêchent pas ces maires de recevoir de nombreuses sollicitations...
Les maires devraient-ils alors consulter les habitants avant de prendre leur décision ?
Les avis sont partagés.
Référendum ou pas, les élus ont jusqu'au 17 mars pour décider à quel candidat reviendra leur précieuse signature.
Regardez le reportage de Maria Laforcade et Marc Lasbarrères.
(Interviennent dans le reportage Daniel Coz, Maire de Sadirac (33) et Bertrand Gautier, Maire de Fargues-Saint-Hilaire (33))
Quelques chiffres :
- Il faut 500 parainnages d'au moins trente départements différents (50 maximum par départements).
- Ce sont les grands électeurs ( maires de communes d'arrondissements de grandes villes, présidents des communautés de communes, d’agglomération, urbaines, députés, sénateurs, mais aussi les conseillers régionaux, départementaux, de Paris, des métropoles et de l’assemblée de Corse) soient 47 400 élus.
- C'est à l'élu de transmettre son parrainnage au conseil constitutionnel dans les temps
- La liste des parrainnages sera publiée.
Pour comprendre le système des parrainnages, lire l'article de Franceinfo