Son épouse a donné des nouvelles de son mari blessé lors de la manifestation samedi 12 janvier à Bordeaux. Il est réveillé mais ne parlerait toujours pas. Depuis samedi, le débat autour de l'utilisation d'armes non létales par les forces de l'ordre est lancé.
C'est un énorme soulagement pour sa famille. Olivier Béziade, père de 3 enfants et pompier volontaire à Bazas en Gironde, est sorti du coma dans lequel il était plongé depuis samedi dernier. Il est réveillé mais il n'aurait pas retrouvé l'usage de la parole.
Son épouse, très sollicitée depuis lundi par de nombreux médias, ne décroche plus son téléphone mais donne des nouvelles de son mari sur Facebook. Et les soutiens sont nombreux.
Elle reste prudente sur l'évolution de la situation.
Un débat est lancé sur les armes de type Flash ball
Depuis samedi dernier, une enquête est en cours pour déterminer les causes de la blessure à la tempe du manifestant. Elle est confiée à l'IGPN, la police des polices.
Sur les images que nous avons diffusées dès samedi soir au journal régional de 19 heures, ainsi que sur notre site internet, on voit deux membres des forces de l'ordre tirer : en premier avec un lanceur de balles, puis un deuxième lance une grenage de dispersion.
Et depuis le débat a pris de l'ampleur. Il fait rage autour de l'utilisation de ce qui communément appelé " Flashball". Encore aujourd'hui, Jacques Toubon, le Défenseur des droits demande la "suspension" de l'usage des lanceurs de balles de défense, accusés d'avoir fait plusieurs blessés lors des manifestations des "gilets jaunes". Hier, on apprenait que le directeur de la police nationale a rappellé aux policiers les conditions d'utilisation du flash-ball.