La cinquième édition du marathon et du semi-marathon de Bordeaux se déroulera samedi soir (départ 20h). Une épreuve qu’il convient d’aborder parfaitement préparé physiquement pour éviter de mettre sa santé en péril.
Ce n’est pas une série noire mais les deux drames survenus depuis une dizaine de jours lors de courses à pied interpellent.
Aux vingt kilomètres de Paris le 13 octobre, un concurrent, âgé de vingt-neuf ans, s’est effondré à deux kilomètres de l’arrivée, victime d’un grave malaise cardiaque. Malgré l’intervention rapide des secours, il est décédé.
Puis dimanche dernier à Toulouse, un jeune homme de vingt ans a lui aussi perdu brutalement perdu la vie lors du semi-marathon.
S’il est prématuré de tirer des conclusions sur les causes de ces deux décès, ces drames rappellent que la course à pied n’est pas un sport anodin. Avec le boom du running observé en France chez les femmes et les hommes, la sécurité est un enjeu majeur.
Un bilan de santé
Comme à chaque épreuve, les 17000 inscrits au semi et au marathon de Bordeaux ce samedi ont dû fournir un certificat médical d’aptitude à la compétition de moins d’un an.Il est indispensable d’effectuer un bilan de santé avant une telle épreuve, Il peut y avoir un test d’efforts chez un cardiologue.
Serge Dubeau, un médecin du sport qui s’est notamment occupé des Girondins de Bordeaux pendant vingt-cinq ans.
Ensuite, avec un bon entraînement et une vie saine, il n’y a pas de contre-indication à la pratique en compétition. L’hygiène de vie est importante.
Bien s’alimenter et s’hydrater
Avant chaque semi ou marathon, il existe des règles élémentaires à respecter.
A Bordeaux, la difficulté de l’exercice est accentuée par les conditions, en nocturne et avec une visibilité réduite. "Cela demande une plus grande vigilance, poursuit le praticien bordelais. Il faut aussi d’adapter à l’horaire car ce n’est pas le meilleur moment pour effectuer un tel effort. D’où l’importance accrue d’une bonne préparation."Ce sont des efforts intenses, longs. Il faut bien s’alimenter dans les jours précédents et celui de la course. Pendant l’épreuve, il convient de s’hydrater parfaitement.
Serge Dubeau :