Le girondin et ancien patron de l'opéra de Paris a partagé sa tristesse dans un tweet, face au conflit qui divise actuellement l'opéra de Bordeaux. Le préavis de grève du 31 décembre est pour l'instant maintenu par les danseurs, qui dénoncent un projet de suppression d'emploi.
"Bien triste situation", regrette Benjamin Millepied. Sur Twitter, le chorégraphe et danseur étoile mondialement reconnu a confié son émotion face au conflit qui divise l'opéra de Bordeaux.
Originaire de Bordeaux, Benjamin Millepied connaît bien cette scène qu'il a longtemps fréquenté.
j'ai fait mes premiers pas sur scène @BalletOBordeaux à l'âge de 11 ans à l'époque de Vladimir Skouratoff. Merveilleux souvenirs... https://t.co/8v93Az1jQt
— Benjamin Millepied (@B_Millepied) 29 décembre 2016
Aujourd'hui, il regrette que "ce théâtre historique qui n'a plus que 39 danseurs risque de perdre encore des effectifs". En effet, l'opéra de Bordeaux a annoncé la possible non-reconduction de 13 postes.
Bien triste situation @BalletOBordeaux ce théâtre historique qui n'a plus que 39 danseurs risque de perdre encore des effectifs https://t.co/HqNPxel3wB
— Benjamin Millepied (@B_Millepied) 29 décembre 2016
Ce mercredi 28 décembre, en signe de protestation, un préavis de grève a été déposé pour le 31 décembre, menaçant la représentation du ballet Coppélia.
Pour l'instant, le préavis de grève est maintenu par les danseurs. Une réunion est en cours entre les syndicats et la direction. Marc Minkowski, directeur artistique de l'opéra, se montre confiant :