Bordeaux et son agglomération ont vécu une nouvelle nuit de violences urbaines dans plusieurs quartiers populaires. Des voitures ont été incendiées également à Sainte-Foy -La-Grande dans le sud Gironde. Aucun blessé à déplorer. Treize individus ont été interpellés.
De nouvelles violences urbaines ont eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi dans la métropole bordelaise et dans plusieurs communes de la Gironde.
Bus attaqué
À la Benauge, quartier populaire de la rive droite de Bordeaux, une femme chauffeur de bus a été extraite de son véhicule, qui a fait ensuite l’objet d’une tentative d’incendie, provoquant l’interruption du trafic. "En dépit de la violence des attaques contre les forces de l'ordre, aucun blessé ne semble à déplorer", indique la préfecture dans un communiqué ce vendredi matin.
La circulation sera interrompue sur l'ensemble du réseau TBM dans la nuit de vendredi 30 juin.
Bilan de la nuit : une cinquantaine de feux sur la voie publique, des véhicules incendiés, et des bâtiments dégradés ou ayant fait l'objet de tentatives de dégradation, indique la préfecture.
Le centre des impôts et une banque à Cenon, la façade du bâtiment de la police municipale de la Châtaigneraie à Pessac, la mairie de quartier du Grand Parc à Bordeaux et un collège au Haillan ont ainsi été dégradés.
La salle de spectacle du Pin Galant à Mérignac, a été attaquée par des individus dans la soirée. Ils ont brisé les vitrines de la façade et saccagé des bureaux.
En zone Gendarmerie, l’école Bel Air et le collège Claude Massé à Ambarès-et-Lagrave ont été saccagés et plusieurs véhicules brûlés à Sainte-Foy-la-Grande. Des tirs de mortier ont été constatés sur la mairie de Podensac. Plusieurs commerces ont été dégradés et certains pillés.
Les forces de l’ordre ont procédé à 13 interpellations.
► Carte du quartier de la Benauge où un bus des transports en commun a été victime d'une tentative d'incendie dans la soirée du 29 juin 2023
Le préfet Etienne Guyot condamne "avec la plus grande fermeté ces comportements violents et intolérables en direction des personnes (forces de l'ordre) et des biens publics et privés et des symboles et institutions de la République", poursuit le communiqué.