Le candidat La République en Marche (LREM) à la mairie de Bordeaux Thomas Cazenave s'est présenté mardi comme "le nouveau visage" avec un projet "au centre", "face à un match installé depuis 30 ans" entre le maire sortant LR Nicolas Florian et l'opposant écologiste Pierre Hurmic.
"Nous avons maintenant trois offres politiques : un projet très à gauche jusqu'au parti communiste porté par Pierre Hurmic (EELV), un projet à droite par le maire LR et le projet que nous souhaitons porter au centre, progressiste", a affirmé M. Cazenave lors d'une conférence de presse "de rentrée".
Bordeaux : Cazenave se veut «centriste et progressiste» #Politique https://t.co/YveKqaaI7E
— Le Figaro (@Le_Figaro) January 7, 2020
Dans un sondage publié mi-décembre Ipsos-Sopra-Steria pour Sud-Ouest/TV7 et France Bleu Gironde, M. Cazenave enregistre 16%, contre 33% pour le maire sortant (Les Républicains, Modem, UDI, Agir et Mouvement radical) et 30% pour une alliance Europe-Écologie-Les Verts, Parti socialiste, Parti communiste, Parti radical de gauche, Place publique et Nouvelle Donne.
"Ce sondage montre que l'on progresse, on est les seuls à avoir une dynamique" (de 8% en mai à 13% le 9 octobre puis 16 %, ndlr), a ajouté le candidat dont l'investiture par LREM a fait grincer des dents dans une ville où le MoDem (allié à LREM au niveau national) fait partie de la majorité sortante.
Concernant l'inflation immobilière de ces dernières années, le candidat veut faire de Bordeaux "une ville pour tous" et propose notamment 7.000 logements à prix réduits, projette de renforcer les moyens de la police municipale, veut la création d'une grande cité de la transition écologique créatrice d'emplois et 200 km de pistes cyclables sécurisées pour faire de Bordeaux "la première métropole du vélo en France"."Nous ne sommes pas là depuis 25 ans, 30 ans, on veut sortir des affrontements classiques entre ces deux formations politiques", a poursuivi l'ex-délégué interministériel chargé de la réforme de l'Etat.