Les transporteurs routiers ne peuvent pas accéder à la capitale ou ont des camions bloqués sur place. Ils ne peuvent pas assurer les échanges de marchandises. Le manque à gagner est réel pour de nombreux producteurs de frais notamment.
Cette vague de froid qui paralyse les routes autour de la capitale est un vrai casse tête pour les transporteurs routiers de la région.
Les ordres et contre-ordres des préfectures se succèdent et ils doivent s'adapter heure par heure. "Initialement on ne pouvait pas circuler jusqu'à samedi matin, puis ils nous ont autorisé jusqu'à 20 heures jeudi soir, puis jusqu'à 5 heures du matin..." nous confie Christophe Milou, le directeur d'une agence de transport frigorifique installée à Tresses, en Gironde. Qui précise qu'au moment même ses camions sont bloqués au nord de Poitiers.
"Ca peut mettre des enseignes et des entreprises en péril" ajoute t-il, "car comme elles ne livrent pas, elles n'ont pas de chiffre d'affaire. Certaines nous appellent à l'aide mais on ne peut rien faire".
Les envois de fruits, légumes, poissons... s'avèrent en effet compliqué et la marchandise non écoulée risque d'être perdue.
"On subit, on est un peu pris en otage" s'indigne Thierry Kremer, directeur commercial de transport routier à Ambès en Gironde. "Ce qu'on ne comprend pas c'est pourquoi les autorités n'organisent pas des convois de camions sur des routes sécurisées".
Les difficultés qui perdurent ce matin en région parisienne vont encore un peu plus fragiliser le système. Le retour à la normale est prévu pour le week-end.
Les prévisions de ce vendredi :
Les prévisions pour samedi :
Regardez le reportage d'Elise Galand et Didier Bonnet :