Cette station-service s'adresse autant aux poids-lourds, bus et véhicules utilitaires qu'aux voitures. Elle est implantée à Bordeaux-lac, sur l'axe atlantique nord-sud. Son propriétaire, l'espagnol Gas Natural Fenosa, compte sur le développement de ces véhicules propres pour étendre son activité.
Les véhicules au gaz intéressent de plus en plus les collectivités locales et les entreprises de transport. Si leur coût à l'achat est plus élevé de 20 à 25% par rapport à un véhicule classique, les économies sur le prix du carburant ne sont pas négligeables.
Les rejets polluants sont aussi beaucoup plus limités.
Ainsi, un plein de gaz naturel est aujourd'hui 20 à 30% moins cher qu'un plein au diesel.
Le moteur, silencieux, permet de réduire considérablement les émissions de particules fines (-95%), de CO2 (- 15%) et d'oxyde d'azote (-50%).
Les véhicules au gaz naturel, plus autonomes que les électriques avec 400 à 500 km pour un réservoir rempli, entrent dans le plan climat du gouvernement. Le volet "transition énergétique" prévoit en effet la neutralité carbone en 2050.
Le ministère de la Transition Ecologique et Solidaire encourage donc les entreprises de transport à se tourner vers le GNV.
15 000 véhicules roulent actuellement au gaz dans l'hexagone, l'objectif étant d'atteindre les 340 000 véhicules en 2030.
Le développement capital des points de ravitaillement
Pour l'heure, une centaine de stations-services propose le gaz naturel en France et autant sont en projet.
Le leader espagnol du secteur, Gaz Natural Fenosa, compte développer son implantation sur l'axe atlantique et méditérannéen.
Sa nouvelle station, à Bordeaux-Lac, est sa troisième en Nouvelle-Aquitaine.
Dans le reportage qui suit, sur le site bordelais, le directeur régional de Gaz Natural Fenosa explique la stratégie du groupe.