À l'extérieur du stade où Bordeaux recevait Bourges, ce samedi, les supporters Girondins sont venus en nombre pour donner de la voix. De quoi trouver un peu de réconfort et partager tout leur soutien au club en grandes difficultés.
Même si c'est un match en Nationale 2, même si c'est à huis clos, les supporters des Girondins de Bordeaux ont répondu présent à l'appel des Ultramarines. Derrière les grilles du stade Sainte-Germaine du Bouscat, ils étaient nombreux à encourager, en chants et applaudissements, leurs joueurs qui affrontaient Bourges (0-0), ce samedi 14 septembre.
"On veut leur montrer que l'on est là, malgré toutes les difficultés. On sera toujours derrière le club. On n'est pas un public d'opportunistes qui viennent que pour les victoires", résume Quentin, son écharpe du club autour du cou.
Le retour au Matmut très attendu
Aux portes abords du stade municipal, les supporters habitués au Matmut Atlantique et ses plus de 40 000 places sont amers. "Jouer ici, ça nous attriste et en plus à huis clos... Cette année, c'est un peu compliqué", continue Quentin. Lors du premier match de la saison, les joueurs avaient déjà été contraints de jouer hors du grand stade dont ils sont pourtant résidents. La métropole tente difficilement de trouver une entente avec le gestionnaire du stade pour une réintégration, au plus tôt le 21 septembre.
On aimerait voir l'équipe jouer, mais même ça, on n'a pas le droit. Le huis clos est un drôle de traitement pour les joueurs. Ils se retrouvent dans un petit stade avec beaucoup de poids sur leurs épaules.
Véro et SebSupporters des Girondins de Bordeaux
Des inquiétudes, mais aussi de l'espoir
L'ambiance festive met du baume au cœur, alors que le club en redressement judiciaire est au bord du gouffre financier. "On essaie de trouver du positif dans l'ambiance morose actuelle", témoignent Véro et Seb. Le couple se dit "dégouté" par "les décisions prises pour ce club" et s'inquiètent aussi pour les "salariés, les jeunes en formation" dont l'avenir est en suspens. "On veut leur dire qu'on est là, qu'on croit toujours en eux et qu'on espère qu'il y aura une issue positive."