Une soixantaine de vignerons étaient rassemblés ce week-end à Bordeaux pour un salon dédié aux vins naturels et/ou cultivés selon les principes de la biodynamie. Aujourd'hui, le secteur représente 5% de la production de vin en France.
Depuis dix ans, Sylvère Coquereau produit des vins biodynamiques sur ses parcelles de vignes cultivées à Quinsac en Gironde. Son objectif : intervenir le moins possible sur le cycle naturel de la plante.
"En biodynamie, le raisonnement qui sous-tend tout ce que l'on fait, c'est de croire dans la nature. C'est-à-dire qu'à partir du moment où on constitue un milieu équilibré, la nature est capable de se défendre", détaille-t-il.
L'usage de produits comme le sulfate de cuivre, utilisé dans les vignobles traditionnels mais aussi en bio, est alors réduit au maximum. Un choix perceptible à la simple vue des parcelles.
"Quand vous regardez un vignoble, on voit très peu de terre. Il y a beaucoup de sorte de plantes, de fleurs. On est très contents de ça, et on pense même que c'est quelque chose qui favorise les équilibres" ajoute le viticulteur.