Soupçonnés de viol sur une jeune femme après un match contre l'UBB à Bordeaux, samedi 11 mars, 6 joueurs du FC Grenoble Rugby ont été entendus par des policiers bordelais mercredi matin. Après une garde à vue prolongée pour 3 d'entre eux ce jeudi, la mesure a été levée.
Le procureur de la République de Bordeaux a annoncé que la garde à vue avait été levée ce jeudi après-midi pour les 3 rugbymen du FC Grenoble encore en garde à vue. Leur audition avait été prolongée dans la matinée, tandis que 3 autres avaient été mis hors de cause.
"L'enquête va se poursuivre dans les prochains jours sous la forme préliminaire, afin de recueillir des éléments complémentaires utiles à la manifestation de la vérité", a ajouté le procureur.
L'avocate de la défense Me Marc-Girot, expliquait "qu'il s'agit d'une affaire douloureuse entre jeunes gens" mais assure que "ses clients sont très sereins dans la mesure où c'est une soirée entre jeunes consentants".
Rappel des faits
Les faits remontent au 11 mars dernier. Après une défaite contre l'UBB, plusieurs joueurs du FC Grenoble Rugby étaient sortis en boîte de nuit.Ils seraient ensuite retournés à leur hôtel avec une jeune fille qu'ils auraient droguée. C'est là que le viol aurait eu lieu. Les policiers ont confronté les déclarations de la jeune fille aux réponses apportées par les joueurs.
Le club, qui avait annoncé lors d'une conférence de presse qu'aucune enquête interne ne serait dilligentée, a mis à pied plusieurs joueurs vendredi dernier, "à titre conservatoire".
Mercredi 22 mars, ils ont été entendus par des policiers bordelais à l'hôtel de police de Grenoble. En fin de matinée, ils ont été placés en garde à vue. Pour 3 d'entre eux, la garde à vue avait été prolongée.
Voyez le reportage de Marie Michelier et Cédric Picaud réalisé mercredi 22 mars dans lequel est interviewée Michèle Girot-Marc (Avocate de Denis Coulson) :