Port du masque à Bordeaux et en Gironde : quelles sont les nouvelles règles applicables depuis le 1er octobre ?

Depuis vendredi 1er octobre, les règles concernant le port du masque ont été allégées en Gironde. Mais dans les rues de Bordeaux, peu de passants connaissent la nouvelle réglementation en vigueur. Précisions et réactions.

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Depuis vendredi 1er octobre, la liste des endroits soumis au port obligatoire du masque en Gironde s'est allégée. En effet, selon un arrêté préfectoral du 30 septembre, il n'est plus requis dans le département dans les établissements recevant du public soumis à la présentation du pass sanitaire. 

Où le masque reste-t-il obligatoire ? 

Avec le pass, il est donc possible de se rendre sans masque dans les restaurants, les bars, les cinémas, les salles de sports, les piscines, les musées, les bibliothèques. 

En revanche, le masque reste obligatoire là où le pass sanitaire n'est pas exigé, comme dans les marchés, les brocantes, les files d'attentes, les transports en commun, les abords des écoles, ainsi que les magasins etc. énumère la préfecture.

Autre exception : le port du masque reste également obligatoire à Bordeaux de 12 heures à 19 heures dans les rues de la Porte-Dijeaux et Sainte-Catherine. 

Des règles ignorées ou jugées peu claires 

Dans le centre-ville de la métropole girondine, peu de passants sont au courant des nouvelles règles, surtout concernant les deux artères commerçantes de la ville.

"Je ne comprends pas très bien l'intérêt de cette mesure, il peut y avoir autant de travailleurs le matin qui se déplacent dans les rues de Bordeaux, beaucoup de vendeurs dans les magasins ..." estime une jeune femme, qui juge l'existence de cette plage horaire "un peu ridicule". "Pourquoi ne pas garder les masques dans les espaces restreints comme les cinémas, et les conserver dans la rue où l'on est au grand air ?" s'interroge-t-elle. 

"Les gens gardent le masque d'eux-mêmes"

"Nos clients ne sont pas au courant des nouvelles règles, et ne portent de toute façon pas le masque dès qu'ils sont assis" réagit Laurent Pulis, gérant du Marcel Bistrot. En revanche, "hier soir, lorsque les clients rentraient pour régler à la caisse, ils portaient tous le masque. Il va falloir un certain temps pour que les gens se réhabituent au non-masque ! "

Seul changement majeur : lui-même n'a plus besoin de couvrir son nez et sa bouche : "je respire, je retrouve enfin ma liberté" apprécie-t-il. 

Pour Benjamin Delabroy, directeur adjoint du Big Bistrot, lever le masque, c'est gagner en "confort de travail". Et la communication avec les clients est plus facile. "On peut regarder les gens, voir les sourires, on est plus à l'aise. Et c'est aussi moins de fatigue", analyse-t-il. 

Au cinéma le CGR, le masque n'était déjà plus obligatoire depuis le 21 juillet, mais le groupe, au niveau national, avait pris la décision de le "recommander fortement".

Là encore, la situation n'a pas vraiment changé ce 1er octobre. "Les gens gardent le masque d'eux-mêmes" constate Sarah Hadj-Hacène, directrice du CGR Le Français. 

→ regardez le reportage de Julie Chapman et Dominiques Mazères : 

 

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