Cette année, c'est British jusqu'au bout au festival de Pessac. Pourquoi ce thème ? Ses créateurs François Aymé et Pierre-Henri Deleau expliquent.
La région Sud-Ouest et le Royaume-Uni ont toujours eu une relation un peu spéciale. D'Aliénor d'Aquitaine aux retraités britanniques qui s'installent en Dordogne, les liens sont historiques mais aussi actuels.
Cette relation a joué dans le choix du thème du 28ème Festival du film d'histoire de Pessac, mais pas seulement ! D'après François Aymé, son commissaire général,
Il y a des liens bien sûr entre la région Sud Ouest et la Grande Bretagne, mais la raison principale c'est le Brexit. Nous avions l'opportunité de traiter ce thème, et d'essayer de mieux comprendre les Anglais, les Irlandais, les Gallois...
Un contexte contemporain qui offre l'oportunité de voyager dans l'histoire du cinéma anglais. Avec plus de 100 films à l'affiche, c'est un véritable éventail du 7ème art britannique qui se déplie au cours de la semaine. Malgré tout, il y a des regrets. Pour Pierre-Henri Deleau, délégué principal et programmateur du FFIH, deux films manquent à la sélection.
"Il y a des films qui me manquent ici dans cette programmation. Chaque année, il y a une frustration."
Quels films regrette-il de ne pas avoir pu projeter cette année ?
If... qui est un film sur les collèges anglais. Il n'y a plus aucune copie qui existe nul part ! L'autre, qui est La Charge de la brigade légère, qui est une splendeur sur la bêtise d'un commandant britannique, et bien c'est pareil. Je n'ai pas pu trouver de copie.
Les étudiants de l'Institut de Journalisme de Bordeaux Aquitaine se sont entretenus avec les deux créateurs du festival.