Les salariés de l'usine Ford de Blanquefort sont inquiets pour leur avenir. Ils ont été reçus ce vendredi à la Préfecture de Bordeaux. Une dernière réunion avant de rencontrer les représentants de Ford Europe. Philippe Poutou faisait partie de la délégation.
Ce vendredi matin, Le syndicaliste et ancien candidat à la présidentielle Philippe Poutou était attendu en préfecture. Avec une poignée de salariés de Ford, il est venu tirer la sonnette d'alarme et interpeller les politiques.On voit bien qu'on est réellement en danger. Les pouvoirs publics ne mesurent pas la gravité de la situation.
on a l'impression qu'il y a une forme d'attentisme ou de naïveté qui peut nous coûter cher insiste Philippe Poutou.
La délégation a été reçue par le préfet Pierre Dartout, Christine Bost qui représentait le Conseil départemental et Geneviève Le Bigot pour Alain Juppé.
Ford Blanquefort fermera-il en 2018? Le 23 octobre se tiendra un comité de suivi avec les dirigeants de Ford Europe. Et il pourrait être déterminant pour l'avenir du site blanquefortais.Toute la question, c'est de savoir comment les pouvoirs publics et non, les salariés on peut agir pour que Ford prenne la bonne décision très rapidement c'est-à-dire s'engager pour de nouvelles production.
Les salariés espèrent produire la Boîte à 8 vitesses en 2019. Mais ils sont en concurrence avec une usine américaine et Ford a lancé une étude de faisabilité.
Le marché de 200 000 unités par an destiné au marché européen pourrait remplacer celui de la boîte 6F35 dont la production ne cesse de décliner.
L'usine girondine emploie 608 CDI contre 1600 en 2009.
Le syndicaliste est venu alerter les pouvoirs publics sur la situation très critique de Ford à Blanquefort.