Ce jeudi 1er décembre, c'est la journée mondiale de lutte contre le sida. Une maladie qui, malgré les traitements, touche encore des millions de personnes. Depuis un an en France, des autotests sont disponibles en libre accès dans les pharmacies, pour renforcer le dépistage.
En France, 30 000 personnes ignorent encore qu'elles sont séropositives. Un chiffre considérable, qui mobilise les scientifiques. L'année dernière, ils ont mis au point un test à faire soi-même, afin de favoriser le dépistage du VIH. À l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida ce jeudi 1er décembre, un premier bilan est établi.
Chaque semaine, il se vend en moyenne 1 500 autotests en pharmacie. C'est encore trop peu, mais cela permet de souligner l'importance du dépistage, "l'enjeu numéro 1 pour lutter contre le VIH", selon Raphaël Seine, délégué de l'association Aides. "Parce qu'une fois qu'on est dépisté, si on est séropositif, on peut accéder à des traitements qui rendent le virus indétectable et on ne le transmet plus", souligne-t-il.
Son principal bémol : le prix, 28 euros en moyenne. Pour y remédier, les associations négocient avec le ministère de la Santé pour qu'ils les dotent d'autotests à distribuer. Leur utilité est d'autant plus forte dans des villes telles que Pau, où il faut se rendre au planning familial pour se faire dépister car l'hôpital ne le fait plus.
► REVOIR le reportage de Ttotte Darguy et Éric Depay.
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