Trois individus impliqués dans des cambriolages de pharmacies et de commerces ont été interpellés lors d'une opération de gendarmerie à Nantes. Ils ont été mis en examen ce vendredi 16 février par le tribunal judiciaire de Bordeaux. Ils risquent 20 ans de prison.
Une soixantaine de commerces cambriolés en l'espace de six mois. Depuis septembre 2023, les brigades de gendarmerie de plusieurs départements de la façade ouest enregistrent de nombreux vols par effraction et en réunion dans des commerces de proximité. La plupart est située en zone rurale. Il s'agit principalement de pharmacies, garages et boutiques de téléphonie.
Trois individus connus des services de police
Les faits attribués à une même équipe, "particulièrement mobile", se déroulaient toujours dans les mêmes circonstances : des raids nocturnes à l'aide de véhicules volés puis incendiés par la suite. Le total du préjudice est estimé à plus de 160 000 euros.
Les auteurs dérobaient le numéraire et les objets de valeurs retrouvés dans les coffres ou les caisses des établissements ciblés.
Parquet de Bordeauxdans un communiqué
L’enquête a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Pau par le parquet local puis, les faits se poursuivant, à la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Bordeaux.
Les investigations, menées par la section de recherches de Pau, ont permis d'identifier trois individus de nationalité roumaine, "déjà condamnés à plusieurs reprises en France et dans les pays voisins pour des faits similaires", indique le parquet dans son communiqué.
Jusqu'à 20 ans de réclusion criminelle
Mardi 13 février, une trentaine de gendarmes des groupements de gendarmerie départementale des Pyrénées-Atlantiques, de Loire-Atlantique et de la section de recherche de Pau, a mené une opération à Nantes où les individus étaient localisés. Ils ont été interpellés, puis placés en garde à vue. 11 000 euros en espèces ont été retrouvés à l'issue des perquisitions.
Les trois suspects ont été présentés ce vendredi 16 février au juge d’instruction. Ils ont été mis en examen pour "vols en bande organisée, destruction de véhicules par incendie en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre des vols en bande organisée, faits commis en état de récidive légale".
Ils encourent jusqu'à 20 ans de réclusion et l’interdiction définitive du territoire français. Leur placement en détention provisoire a été requis par le parquet de Bordeaux.