En France plus de 10 millions de personnes souffrent d'une maladie chronique... Depuis quelques mois, votre médecin peut vous prescrire une activité physique liée à votre pathologie... Prescrire ne veut pas dire que c'est remboursé.
C'est une pratique généralisée le 1er mars dernier, le décret est alors paru au Journal officiel. Dorénavant, les médecins peuvent prescrire une activité physique adaptée à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient.
Au Pays Basque, à Biarritz, des médecins s'étaient déjà lancés dans cette expérimentation en 2015. Cette démarche faisait alors écho à l’alerte lancée par l’OMS lors du Congrès Européen sur l’Obésité, faisant état de projections inquiétantes (taux d’obésité de 29% pour les femmes et de 25% pour les hommes en France en 2030) et réclamant des politiques de prévention et de lutte contre ce fléau.
Depuis, la France entière est concernée. Les patients bénéficient d'une prescription de leur médecin. Comme Sandrine qui a subi une intervention chirurgicale.
Je reprends possession de mon corps. Ca me détend et me donne de l'énergie même si il y a de la fatigue avec le traitement.
Jusqu'en mars dernier, le sport était recommandé par certains médecin. La prescription change la perception par le patient. Il voit le sport autrement. Le docteur Robert Viala précise :
Autrement dit, les patients sentent que c'est à leur portée. Les vertues de cette activité physique sont bien connues pour les malades d'hypertension ou diabète. A cela, il faut ajouter les bénéfices phychologiques remarquables. Luc Pausicles, éducateur, qui donne ces cours fait le constat :Ils ne le voient plus comme un exploit sportif.
Près de 10 millions de Français souffrent de diabète, de maladie d’Alzheimer ou de Parkinson, d’un cancer, ou d’une autre forme d’affection de longue durée. Mais seul hic, le sport sur ordonnance, c'est une prescription médicale mais qui n'est pas remboursée.Ils vont retrouver une aisance corporelle et accepter ses limites. Ils vont s'adapter dans leur groupe.