Sarah Lamaison est une jeune chimiste bordelaise. Elle a imaginé, aux côtés de David Wakerley, un procédé pour trouver une seconde vie au CO2. Retrouvez la présentation de cette invention révolutionnaire dans "Se Réinventer en Nouvelle-Aquitaine"
Le carbone, un sujet brûlant à l’heure du changement climatique. Ce gaz, principal responsable du réchauffement climatique, représente un enjeu majeur dans les politiques environnementales.
Capter un gaz invisible et le recycler
Au premier abord, l’idée peut paraître totalement farfelue, mais dans les faits, elle est très ingénieuse. « L’idée, c'est de fabriquer des filtres moléculaires qui vont être capables de séparer le CO2 des autres gaz. Dans notre cas, on se focalise sur les fumées d’usines », explique Sarah Lamaison.
L’objectif de ce processus novateur, transformer ce gaz polluant en un gaz plus vertueux.
Transformer le CO2 en produits du quotidien
Aujourd’hui, la plupart des produits chimiques du quotidien sont produits à partir de pétrole, leur fabrication émet beaucoup de CO2. Chez Dioxycle, on développe des systèmes qui permettent de re-fabriquer ces produits chimiques du quotidien non pas à partir de pétrole, mais de CO2, d’eau et d’électricité.
Sarah Lamaison, CEO et co-fondatrice de Dioxycleà Se Réinventer en Nouvelle Aquitaine
Elle détaille, « nos systèmes sont des électrolyseurs qui se présentent sous la forme d’empilement qui permettent de capter le CO2 et de le transformer grâce à l’électricité ». Le CO2 trouve ensuite d’autres utilités, il est transformé en monoxyde de carbone, éthylène ou encore éthanol.
Plastiques recyclables, tissus synthétiques, solvants industriels, liquides de refroidissement, antigel, adhésifs, hormones végétales, vêtements durables, carburant maritime, emballages durables, meubles… Les débouchés semblent très nombreux pour cette jeune pousse, lauréate de plusieurs prix de l'innovation.
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