VIDÉO. Séisme en Turquie : élan de solidarité à Bordeaux

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Un secouriste sud-coréen a secouru une petite fille des décombres à Antakya en Turquie le 9 janvier, trois jours après le séisme.
Reportage de V.Roussel, S.Delalot et L.Prevost. ©France télévisions

Après le violent tremblement de terre qui a touché une partie de la Turquie et de la Syrie lundi 6 février, en Gironde, la ville de Cenon notamment et la communauté turque s'organisent pour aider les sinistrés. Les dons de vêtements affluent.

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Devant son téléviseur, à Villenenave d'Ornon, près de Bordeaux, Garip Turunc suit les informations sur une chaîne turque.

Ce Turc installé en France depuis sa jeunesse est choqué par l'ampleur des destructions causées par le séisme d'une magnitude de 7,8.

Il y a un effondrement des immeubles et il y a un effondrement dans mon cœur car c'est mon pays aussi. C'est catastrophique. Les gens sont dans la détresse.

Garip Turunc, Turc de Bordeaux

A France 3 Aquitaine

Une partie de la famille de Garip vit justement à l'épicentre de la catastrophe. Sa ville d'enfance est en ruine. Les communications sont difficiles forcément avec le pays et il est très compliqué de joindre la famille sur place. "Je crois que j'ai une belle-sœur sous les décombres et je cherche à avoir des nouvelles" dit-il.

Ce jeudi 9 février, les secours en Turquie et en Syrie poursuivent leurs efforts dans un froid glacial pour rechercher des rescapés dans les décombres.

Trois jours après le séisme qui a déjà fait plus de 16 000 morts, les chances s'amenuisent pour trouver des survivants.

Au moins 3 356 personnes sont mortes dans la province d'Hatay, soit plus du tiers des morts en Turquie retrouvés à ce stade, où le séisme a fait 12 873 morts, selon les derniers bilans donnés ce jeudi matin.

À Bordeaux et autour, la communauté turque s'active en tout cas avec de l'entraide et beaucoup de dons comme à Cenon.

"On a besoin de vêtements chauds, car il neige là-bas. Il faut des bonnets, des chaussettes chaudes et des produits d'hygiène" explique Christelle Dubourdieu, coordinatrice du développement associatif.

Vol spécial depuis Bordeaux

Au centre culturel turc, qui revendique 4 500 adhérents, certains font des dons financiers, ce qui semble faciliter l'aide.

"Quelqu'un m'a donné un chèque de 5 000 euros. On peut transférer l'argent pour que les gens sur place achètent ce qui est nécessaire" indique Evsel Bilican, vice-président du centre.

Les colis d'affaires arrivaient sans cesse mercredi au centre, collectés par 200 bénévoles.

Ils devraient partir d'ici vendredi vers la Turquie par avion depuis Bordeaux, avec l'aide du consulat turc.

Au moins 3 356 personnes sont mortes dans la province d'Hatay, soit plus du tiers des morts en Turquie retrouvés à ce stade, où le séisme a fait 12 873 morts, selon les derniers bilans.

Pour la Turquie, il s'agit du pire bilan depuis le séisme de 1999, d'une magnitude de 7,4 et qui avait fait 17 000 morts, dont un millier à Istanbul.

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