La banlieue de Bordeaux se reconstruit petit à petit, après l’orage de grêle qui a détruit de nombreuses habitations et voitures, lundi 20 juin, dans la soirée.
Depuis le ciel, les villes de Saint-Médard-en-Jalles et du Haillan deviennent plastiques. De grandes bâches bleu et vert recouvrent les toitures des maisons endommagées par la grêle. Des protections, tenues par des tuiles, mises en place par les pompiers, qui effectuent plus de 700 interventions par jour.
Depuis deux jours, c’est donc sur les toits que les activités se concentrent. De nombreux habitants changent les tuiles, refont l’étanchéité de leur toiture. Ils sont les plus chanceux, d’autres, attendent, avec pour seule protection ces grandes toiles qui rappellent parfois les panneaux publicitaires, que les artisans surbookés, leur donnent un rendez-vous.
Comme les pompiers, ils sont à pied d'œuvre depuis deux jours, à jongler entre des carnets de commandes qui ne cessent de s’allonger et des matières premières qui subissent toujours des pénuries.
Panneaux photovoltaïques criblés
Des dégâts qui devraient aussi rester visibles de nombreuses semaines sur les panneaux photovoltaïques qui ont fleuri depuis plusieurs années sur les toits de l’agglomération bordelaise. Sur les carreaux noirs, les impacts sont omniprésents, comme témoins de la violence de l’orage.
Plus bas, les bâches font également office de pare-brise de fortune, les anciens, en verre, ayant été explosés par des grêlons de la taille d’une balle de golf.
Se protéger de la pluie, du vent, les habitants de ces communes le savent : le long travail de reconstruction ne fait que commencer.