La préfecture de Gironde a annoncé vendredi avoir suspendu l' activité d' une société hongroise, intervenant sur un chantier photovoltaïque, qui rémunérait ses ouvriers 2,22 euros de l'heure, pour huit heures quotidiennes malgré une durée de travail de plus de 11 heures et six jours sur sept.
Ce contrôle a établi que la société hongroise OLP-TECH, dont le siège est à Teresztenye employait ses 31 ouvriers, soit tout son effectif, « dans des conditions contraires au Code du Travail: rémunération sur une base quotidienne de huit heures pour une durée effective de travail de 11 heures 30, six jours sur sept, salaire de 2,22 euros par heure effectuée », souligne la préfecture.
Au regard du « cumul des faits et de leur gravité », l'activité d'OLP sur le chantier a été arrêtée pour trois mois.