Marie Récalde, députée de la Gironde et membre de la commission défense au parlement explique que "les moyens de cyberdéfense et de cybersurveillance ont été augmentés" mais qu'"il y a des cellules dormantes, forme de terrorisme que nous ne connaissions pas à laquelle il va falloir répondre".
Marie Récalde exprime d'abord "sa stupeur et son abattement" après les attentats terroristes qui ont fait au moins 128 morts à Paris vendredi soir.
Membre de la commission défense au parlement, elle reconnaît "que nous nous attendions" à des attentats, "que la France est une cible pour l'Etat islamique".
Mais elle affirme qu'il ne faut pas être inquiets, mais "vigilants", "ça c'est certain".
"On l'a vu, les terroristes peuvent taper n'importe où, n'importe quand. Leur objectif est bien de nous tétaniser, de faire en sorte que notre pays tourne au ralenti. Il faut être vigilants mais il faut continuer de vivre" dit-elle. "La meilleure réponse c'est de continuer d'aller de l'avant".
Elle ajoute que "les services judiciaires sont mobilisés de même que les services de police et de renseignement intérieur et extérieur". "On ne peut pas dire tout ce qui est empêché" nous confie t-elle, "tout ce qui est dépisté, mais tous ces gens là sont suivis. Ceux que l'on connaît. Et puis il y a toutes ces cellules dormantes. C'est une forme de terrorisme que nous ne connaissions pas sur notre sol et à laquelle il va falloir répondre".
Marie Récalde demande aux français de "rester très très vigilants" surtout à l'approche des fêtes. Qu'ils devront accepter de se "soumettre à des conditions de sécurité plus drastiques qu'avant" avec la mise en place de l'état d'urgence. Mais "il ne faut pas en être agacé" dit-elle, "c'est pour nous protéger". Concluant, "c'est un combat commun que nous avons à mener".