La chambre de l'Agriculture de la Gironde a publié mardi 2 mai un état des lieux des vignobles du département. Au total, plus de la moitié a été sévèrement touché, avec des pertes qui auront un réel impact sur les sous-traitants.
C'est une vraie galère pour de nombreux vignerons girondins : les températures très basses et les épisodes de gel les 20 et 21 avril, puis les 27 et 28, ont détruit une grande partie des récoltes.
Mais c'est aussi un coup dur pour les autres acteurs de cette filière: tonneliers ou cavistes, tous voient l'avenir avec un grand point d'interrogation. Même si l'onde de choc sera moins importante, ils devront tout de même s'organiser pour les futures vendanges.
Un lourd bilan
Au total , d'après la Chambre de l'Agriculture, c'est plus de la moitié du vignoble girondin qui a été entièrement ou partiellement détruit. A Bordeaux, déjà 80% des vignes ont été touchées. Mais les autres secteurs viticoles ont aussi été impactés. Voici un état des lieux avancé par la Chambre d'Agriculture:Dans le Médoc, la moitié des surfaces est touchée de façon significative. Les zones intérieures sont très touchées alors que les parcelles de bord de Gironde ont été plus épargnées. Le Sud Médoc est tout particulièrement atteint ; sur de nombreuses zones, les dégâts atteignent 80 voire 100%.
En Haute-Gironde, les secteurs ont cumulé les dégâts dus aux 2 épisodes successifs. Pour l'instant, aucun chiffre n'a été donné. Mais les vignobles sont particulièrement atteints, notamment à Bourg et Blaye.
Dans le Libournais, sur l’ensemble de la zone, beaucoup de parcelles sont touchées de 80 à 100%. Les zones situées autour des communes de Montagne et Saint-Christophe des Bardes ont cependant été épargnées.
Dans l'Entre-Deux-Mers, de gros dégâts sont à déplorer sur la plaine de la Dordogne. De nombreuses parcelles sont aussi très touchées dans l’ensemble du secteur.
Sur le secteur des Graves et du Sauternais, de nombreuses parcelles sont détruites dans ce dernier. Sur le reste de la vallée de la Garonne, un grand nombre de vignobles est atteint à plus de 50%. Pour la plupart, la totalité de la récolte est perdue.
Conséquences du gel pour les tonneliers
C'est un coup dur pour les autres acteurs de cette filière: tonneliers ou cavistes, tous voient l'avenir avec un grand point d'interrogation. Même si l'onde de choc sera moins importante, ils devront tout de même s'organiser pour les futures vendanges.