Gironde : les salariés de Ford Blanquefort se prononcent ce mardi sur l'offre de reprise de Punch

Les 870 salariés de l'usine Ford de Blanquefort, menacée de fermeture, sont appelés à dire ce mardi après-midi en assemblée générale s'ils acceptent ou non le plan de Punch, seul candidat à la reprise. De son côté, la direction du groupe américain devrait rendre son avis définitif jeudi.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Lors d'une assemblée générale ce mardi à 13h30 devant l'usine, les représentants du personnel vont soumettre aux salariés le plan de reprise déposé par le groupe belge Punch, le seul candidat en lice.  

Ce plan était au centre de la réunion qui a duré plus de 5 heures ce lundi  à Bercy, entre l'Intersyndicale, le repreneur potentiel et des membres des cabinets des Ministères de l'Economie et du Travail. 

"Une réunion tendue" selon Philippe Poutou, "bras de fer et suspensions de séance, et l'Etat ne joue pas son rôle de soutien aux salariés".

Cet accord, s'il est accepté par le personnel, sera ensuite remis à la direction de Ford . Il est aussi prévu que Punch remette son plan au groupe américain à 17 heures. 

A lire aussi :
L'Intersyndicale veut avoir l'avis de la base sur plusieurs points jugés litigieux.
Philippe Poutou de la CGT explique avoir essayé de préserver au maximum les acquis sociaux, mais Punch reste inflexible sur plusieurs points : le gel des salaires, la modulation du temps de travail pendant quatre ans, et trois jours de RTT en moins sur l'année. 

"Punch a menacé de rompre les négociations à plusieurs reprises" selon Philippe Poutou, délégué syndicat CGT. "Et Ford ne coopère pas du tout !"

  

 "On a peur de tout perdre"


Si l'usine ferme on perd tout. Beaucoup d'entre nous ont plus de cinquante ans, ce sera compliqué de retrouver un emploi. Après plus de dix de combat, ce sera un gros échec.

Philippe Poutou est inquiet pour les emplois. Il décrit de "grosses tensions entre syndicats et des conflits entre les différentes générations, les jeunes veulent sauver l'usine quitte à perdre des RTT, les anciens ne veulent pas perdre les acquis sociaux"..

Malgré tout l'Intersyndical est toujours là. Les syndicats ont déjà accepté le gel des salaires...
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
choisir un sujet
en region
choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information