Le maire UMP de Bordeaux Alain Juppé, le président de l'UDI Jean Christophe Lagarde, le vice-président du Modem Jean Lassalle et le président de CPNT Frédéric Nihous ont tenu une réunion publique commune jeudi soir à Bazas dans le sud Gironde. Ils mettent les électeurs en garde contre l'abstention.
La droite s'engage unie dans les élections départementales des 22 et 29 mars prochain en Gironde sous la bannière "Gironde Positive".
UMP, Modem, UDI et CPNT se sont mis d'accord pour présenter des candidats communs.
Le maire de Bordeaux a dénoncé un "désordre le plus absolu" et une "pagaille la plus totale" régnant autour de cette campagne des départementales, ex-cantonales.
"cette élection, dont on ne peut pas dire qu'elle mobilise les foules" se déroule "dans un contexte ubuesque" a t-il déclaré.
"Quelle étrangeté", a-t-il poursuivi, "on va élire des conseillers départementaux dont ne connait même pas les compétences".
L'ancien Premier ministre a aussi critiqué le redécoupage des cantons voulu par le gouvernement socialiste,
"qui ressemble plutôt à du charcutage" de cantons "dont certains ne correspondent pas à des bassins de vie réelle"
Le centriste Jean-Christophe Lagarde a, comme son allié UMP, appelé les électeurs à se mobiliser pour un scrutin que l'exécutif a "tout fait pour rendre compliqué".
Le danger de l'abstention
Il a dénoncé à son tour "la manipulation, le saucissonnage et le tripatouillage" visant à créer un "brouillard voulu par le Parti socialiste, le Premier ministre et le chef de l'Etat". "Ils attendent d'abord et avant tout que les Français renoncent à se déplacer pour voter", a-t-il dit.
Le président de l'UDI a conclu en mettant en garde les électeurs contre
"deux dangers" : le "renoncement" et "le défouloir" que représenteraient respectivement l'abstention et le vote FN.