Les élus de l'Assemblée Nationale ont opté pour la sanction maximale prévue par le règlement à l'encontre du député girondin. 15 jours d'exclusion et la privation de la moitié de l'indemnité parlementaire durant deux mois. Il avait lancé "qu'ils retournent en Afrique" lors d'un débat sur les exilés.
Il aurait pu se voir infliger un simple rappel à l'ordre ou une censure sans exclusion mais c'est de la sanction maximale dont il écope.
Grégoire de Fournas ne pourra donc pas siéger, prendre part aux travaux ni même pénétrer au sein du Palais de l'Assemblée "jusqu’à l’expiration du quinzième jour de séance qui suit celui où la peine a été prononcée" stipule le règlement.
L'élu RN girondin se voit aussi privé de la moitié de son indemnité de parlementaire pendant deux mois.
Il avait lancé "qu'ils retournent en Afrique !" dans l'hémicycle alors que le député LFI Carlos Martens Bilongo évoquait le sort des migrants.
Après le tollé provoqué par ses paroles, l'élu RN a affirmé ne vouloir ni s'excuser, ni démissionner et assumer pleinement ses propos.
Les LFI/Nupes de Gironde appellent à un rassemblement pacifique devant la permanence de Grégoire de Fournas à Pauillac ce dimanche.
"Il ne peut plus représenter les habitants de la 5ème circonscription" dénoncent-ils se disant "toujours mobilisés pour combattre la haine et le cancer social qu’est le racisme".
Ils prévoient un autre rassemblement ce vendredi à 18 heures à Bordeaux place de la Victoire.