Le Plan local d’urbanisme (PLU) voté par la municipalité de Lège-Cap-Ferret le 12 juillet dernier a été suspendu par Didier Lallement, le préfet de Gironde. Ce PLU ne prendrait pas suffisamment en compte les risques naturels.
Lège-Cap-Ferret a tenté de ne pas prendre en compte l’avis de l’Etat au moment de voter son PLU le 12 juillet dernier. Mauvaise idée. La préfecture vient en effet d’annoncer qu’elle suspendait le Plan local d’urbanisme de la Ville.
Didier Lallement, le préfet, a pris un arrêté "pour s’opposer à l’ouverture à l’urbanisation de 10 secteurs de la commune de Lège-Cap-Ferret pour un total de 42,38 hectares".
Des risques naturels pas assez pris en compte
Les raisons ? Des risques naturels pas assez pris en compte et une trop grande consommation d’espace.
Les enjeux écologiques pour préserver l’environnement sont fondamentaux pour le préfet qui estime que la mairie ne les a pas suffisamment respectés.
La Ville était pourtant prévenu puisque le 28 novembre 2017, l’Etat avait déjà demandé au maire de limiter l’extension urbaine excessive du projet de PLU et de renforcer la prise en compte des risques naturels.
La Ville a fait voter le PLU malgré tout
Malgré tout, Lège-Cap-Ferret a fait voter son Plan. Alors la préfecture a suspendu le caractère exécutoire du PLU sur la commune.
Le Plan local d’urbanisme ne pourra être appliqué que quand les modifications demandées par l’Etat seront effectuées.
La préfecture va également vérifier que les chantiers de construction sur la presqu’île du Cap Ferret ont bien une autorisation valable.