Le skipper médocain se dirige vers Porto pour éviter la forte tempête annoncée sur la route du Rhum.
Après un début sur les chapeaux de roue, Lalou Roucayrol a choisi de faire route sur Porto. Le navigateur qui, hier soir était en tête de la flotte des Multi 50 à la barre d'Arkema préfère se mettre à l’abri pendant 10 à 15 heures. Il profite du règlement qui autorise deux escales sans pénalité pour chaque bateau.
FLASH : Lalou Roucayrol et Arkema se dirigent vers Porto
— Team Arkema (@TeamArkema) 6 novembre 2018
En tête des Mulit50 sur la @routedurhum, Lalou Roucayrol a pris la décision de se diriger vers Porto, compte tenu des conditions météorologiques le long des côtes du Portugal. +d’infos : https://t.co/ve67VZ2BdD#RDR2018 pic.twitter.com/yMDsBvf8xY
Depuis lundi soir, comme prévu, les conditions de navigation se sont nettement dégradées : 55 nœuds de vent, 65 nœuds dans les rafales avec une mer de face et des creux de 5 mètres. Particulièrement difficiles pour ces trimarans de 50 pieds.
La tempête attendue dans le Golfe de Gascogne s’annonce très violente.
Le marin ne veut prendre aucun risque.
Lalou Roucayrol joint au téléphone ce mardi matin. Il explique sa décision.
Déjà lors de la vacation lundi matin Lalou Roucayrol parlait « d’une mer bien défoncée avec 4 mètres de vagues en travers avec des déferlantes.Une mer assez merdique »
Pour son team Manager, Fabienne Rouycarol sur France Bleu Gironde ce mardi matin, « le bateau et l’homme auraient eu du mal à passer en toute sécurité, la raison l’a emporté sur la passion. C'est l'expérience qui parle, c'est la meilleure option. Surtout que Lalou a déjà connu ce type de tempête sur le Rhum en 2002».
Le marin du Médoc était attendu à Porto vers 9h (heure française).
Le port est prévenu de son arrivée et prêt à l’accueillir, des membres de son équipe technique sont en route pour prendre soin du trimaran, qui n'a subi aucune avarie.
Lalou Roucayrol en profitera pour se reposer en attendant que le plus fort de cette tempête soit passé.
Le point vu de l'organisation à lire ici