Course de la Finistère Atlantique. Le maxi-trimaran de François Gabart victime d'une avarie de grand-voile

Alors que le trimaran SVR-Lazartigue progressait dans le golfe de Gascogne, après avoir pris le départ de la Finistère Atlantique, François Gabart et son équipage ont contacté la cellule technique pour l’informer d’une avarie sur la grand-voile, ce dimanche 29 septembre, à 6h heure française. Le navire fait route vers Cascais, au Portugal, pour remplacer la voile.

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Au premier jour de course de la Finistère Atlantique, qui s'est élancée de Concarneau, alors que le trimaran SVR- Lazartigue progressait à 30 nœuds, au près, l’équipage a constaté que la grand-voile se déchirait.

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Samedi 28 septembre, les cinq Ultim sont partis de Concarneau à destination d’Antibes, pour cette course qui parcourt une grande partie de la façade maritime de la France, en passant notamment par le détroit de Gibraltar. Les géants des mers ont dévalé le golfe de Gascogne à haute vitesse avant de rencontrer, comme annoncé, une dépression. Les concurrents, SVR Lazartigue (François Gabart), Maxi Banque Populaire XI (Armel Le Cléac’h), Maxi Edmond de Rothschild (Charles Caudrelier) et Sodebo Ultim 3 (Thomas Coville) et Actual Ultim 3 (Anthony Marchand) essuient, depuis ce dimanche matin, un front froid à l’approche du cap Finisterre, en Espagne, avec du vent (30-35 nœuds) et de la mer (4 mètres environ).

Précautions

Pour François Gabart et son équipage, il est 4h du matin (6h en France) lorsque les ennuis surviennent.  Le vent souffle à 30 nœuds. Dans ces conditions, François Gabart et son équipage avaient choisi de "prendre un ris", c'est-à-dire de replier une partie de la voile pour en réduire la surface exposée au vent, et ainsi limiter les risques par gros temps.

Autre précaution : « On avait pris la décision de faire une trajectoire proche de la pointe espagnole, justement pour ne pas avoir trop de vent », souligne François Gabart, le skipper. Il n'empêche, une partie de la grand-voile n'a pas résisté : "elle s'est largement déchirée, au niveau du renfort d’amure de ris 1."

"Ce n’est pas réjouissant, mais c’est comme ça"

Cette avarie oblige l’équipage à faire route vers Cascais, à côté de Lisbonne, au Portugal, qu'il devrait atteindre lundi 30 septembre, dans la matinée. "On essaie d’y aller le plus vite possible, pour pouvoir repartir en course rapidement", précise François Gabart.  L’équipe technique de SVR Lazartigue annonce faire tout son possible pour apporter, dans les plus brefs délais, une grand-voile de remplacement à Cascais.

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