Le "Signal" à Soulac : l'Assemblée vote une enveloppe de 7 millions pour indemniser ses habitants

L'Assemblée nationale a voté dans la nuit de mardi à mercredi en faveur de l'indemnisation des habitants de l'immeuble "Le Signal" à Soulac-sur-Mer en Gironde, condamné à disparaître par l'érosion des dunes.

Les députés ont adopté un amendement porté par Benoît Simian (LREM, Gironde), similaire à un amendement de l'UDI-Agir, qui vise à permettre l'indemnisation des copropriétaires en comblant "un vide juridique", lors de l'examen en nouvelle lecture du projet de budget 2019.

    Symbole des bouleversements climatiques avec la multiplication des tempêtes et l'érosion dunaire, l'immeuble "Le Signal", une barre de béton édifiée en 1967, n'est plus qu'à une douzaine de mètres de l'océan, alors qu'il en était à plus de 200 mètres au moment de sa construction.

    Evacués en 2014, les copropriétaires ont mené sans succès une longue bataille judiciaire pour tenter d'obtenir de l'État des réparations financières.
    En effet, l'érosion dunaire ne faisant pas partie des conditions justifiant le recours au fonds dit "Barnier", les copropriétaires n'ont pu être indemnisés. 

Un "vide juridique" sans précédent

    Selon les auteurs de l'amendement, qui réoriente 7 millions d'euros de la mission "Ecologie, développement et mobilités durables" pour financer la mesure, la situation de "vide juridique" qui les concerne, n'a pas d'autres équivalents en France à l'heure actuelle situation. 
    Le dispositif de cet amendement avait été présenté au Sénat par le groupe LREM, mais n'avait pas été adopté, les crédits de la mission "Ecologie", n'ayant pas été adoptés.

Retour sur les épisodes marquants autour du Signal par Jean-François Géa.
 

    
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité