A l'occasion des 30 ans de Tchernobyl, Ségolène Royal décide d'étendre le rayon des périmètres des plans particuliers d'intervention de 10 à 20 km autour des centrales nucléaires. L'ALPC est concernée à double titre : par la centrale du Blayais et par celle de Golfec, proche du Lot-et-Garonne
A l'occasion des 30 ans de la catastrophe de Tchernobyl, Ségolène Royal a annoncé ce mardi qu'elle avait "décidé d'étendre le rayon des périmètres des plans particuliers d'intervention de 10 à 20 km" autour des centrales nucléaires françaises.
Les plans particuliers d'intervention visent à protéger les populations, les biens et l'environnement en cas d'accident important ou de catastrophe et notamment dans une centrale nuclaire. Déclenchés par les préfets, ces PPI organisent l'information de la population, la mobilisation des hôpitaux, l'organisation d'une éventuelle mise à abri des habitants.
"Les autorités européennes de sûreté et de radioprotection avaient recommandé d'étendre les périmètres des PPI, aujourd'hui prévus jusqu'à 10 km en France" a rappelé Ségolène Royal en marge de la conférence environnementale. " Dans d'autres pays, c'est déjà 20 km. Maintenant, il y a une homogénéisation."
La France compte 58 réacteurs et 19 centrales nucléaires.
La Région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes est concernée à double titre. La centrale du Blayais est située non loin de la ville de Blaye, au cœur du marais du Blayais, dans la commune de Braud-et-Saint-Louis en Gironde, entre Bordeaux (45 km) et Royan (50 km) .
Par ailleurs la centrale de Golfech est implantée dans le département du Tarn-et-Garonne à environ 20 km d'Agen.