Le champion du monde du 800 mètres s'est exprimé sur sa page Facebook et sur RTL, près de deux semaines après avoir été agressé à Gujan-Mestras. Malgré des examens médicaux qualifiés d'"encourageants", il se retrouve contraint à un long repos forcé.
"J'aimerai dire aux gens que j'ai eu beaucoup de chance dans mon malheur". Près de deux semaines après son agression à Gujan-Mestras, le nouveau champion du monde du 800 mètres, s'est exprimé au micro de RTL.
"J'ai failli perdre mon œil dans cette histoire, mais il n'y a rien de grave finalement", poursuit-il. "Je n'ai pas le droit de me moucher, je n'ai pas le droit d'éternuer, je n'ai pas le droit de tomber malade, je n'ai pas le droit de faire de sport… (…).
Un repos forcé pour l'athlète mais qu'il sait nécessaire. "Je fatigue vite. Au bout de 10 minutes d'effort. C'est assez anormal pour un coureur de 800 mètres", a-t-il ajouté.
Des nouvelles via Facebook
Pierre-Ambroise Bosse a également tenu à rassurer et remercier ses supporters, nombreux à lui témoigner du soutien. Quelques heures avant de s'exprimer au micro de RTL, il avait donné de ses nouvelles sur Facebook mercredi 6 septembre."Ce soutien m'a vraiment rendu fort, écrit l'athlète. Aujourd'hui je vais beaucoup mieux".
S'il doit désormais se montrer patient, "le temps que ses fractures guérissent", l'athlète affirme vouloir "tourner la page". Pierre-Ambroise Bosse a également annoncé sa présence en tant que supporter, au DécaNation, le grand rassemblement annuel d'athlétisme qui se tient cette année à Angers (49).
Un homme mis en examen
Dans la nuit du 26 au 27 août, Pierre-Ambroise Bosse, tout juste médaillé d'or aux championnats du monde d'athlétisme de Londres, avait été roué de coups par trois individus sur le parking du casino de Gujan-Mestras. Hospitalisé, il s'est vu prescrire 18 jours d'ITT et a mis un terme à sa saison.L'un des agresseurs présumés, âgé de 24 ans, a été interpellé quelques jours plus tard puis mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. Une information judiciaire a été ouverte pour "violences en réunion".