Saint-Emilion : légère reprise de la fréquentation touristique en août après une chute de 35% en juillet

En l'absence des touristes américains et chinois, Saint-Emilion a connu une baisse de sa fréquentation de 35% en juillet. En août, la situation semble s'améliorer grâce aux visiteurs français, toutefois moins dépensiers chez les cavistes et restaurateurs... 

Au mois de juillet, la fréquentation de la cité médiévale de Saint-Emilion, haut-lieu de l'œnotourisme en Nouvelle-Aquitaine, est en chute, comme le détaille Catherine Batlo-Bertrand, vice-présidente de l'office de tourisme.

"On accuse une baisse de 35% de nos visiteurs sur le territoire Saint-Emilionais. Cette baisse s'explique notamment par l'absence d'une clientèle étrangère, qui ne peut pas se déplacer", rappelle-t-elle.

L'office de tourisme évalue à 700 000 euros le manque à gagner pour cette saison estivale. 


Des touristes européens moins dépensiers 


Avec la présence des touristes français et européens, une légère reprise semble s'amorcer en août. Mais ces visiteurs, moins fortunés, sont peu enclins à dépenser sans compter chez les cavistes et restaurateurs...

La saison sera-t-elle sauvée grâce aux ventes à distance ? C'est ce qu'espère Baptiste Petit, caviste aux Etablissements Martin. "On fait beaucoup de relance par mail, par téléphone, pour reprendre contact avec des clients qui ne sont pas venus à Saint-Emilion depuis longtemps, et expédier des caisses" confirme-t-il. 
 
→ Regardez le reportage de Jean-Claude Lacoste et Guillaume Decaix : 

La venue des visiteurs locaux est également constatée à la Cité du Vin à Bordeaux, qui constate une "fréquentation atypique" par rapport aux années précédentes, après sa réouverture le 19 juin. 
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité