Une société de recyclage traite 35 000 tonnes de déchets organiques par an. A 2 km, les riverains n'en peuvent plus. Après des années de conflit de voisinage et malgrè un arrêté préfectoral de mise en demeure, les nuisances olfactives continuent dans le quartier Toctoucau de Saint-Jean d'Illac.
Des odeurs d'oeuf pourri, nauséabondes. Dans le quartier Toctoucau à Saint-Jean d'Illac, certains soirs d'été, l'air est irrespirable. Les riverains de la Société Pena sont obligés de fermer portes et fenêtres.
Et malgré plusieurs arrêtés préfectoraux, le problème perdure.
Le dernier date du 31 octobre et met en demeure le groupe de recyclage de déchets de régler ce problème d'émanations dans le mois.
Les travaux n'ont pas commencé et la mairie doute de la bonne volonté de l'entreprise.
Selon elle, plusieurs études ont démontré que Pena était bien à l'origine de ces odeurs ce que dément la société. Pour elle, les odeurs proviendraient des égouts.
Les riverains n'en peuvent plus. Plusieurs plaintes ont été déposées. Une pétition a recueilli plus de 700 signatures.