Selon les dernières constatation des personnes agissant dans la prévention, le moustique tigre vient de prendre ses quartiers d'été sur Pessac et Talence. La présence de l'insecte oblige les institutions de santé à classer le département au niveau 1 de la lutte et de la prise en charge des patients.
Il y a six niveaux d'alerte, des larves et des moustiques ont été repérés dans différentes communes. C'est donc acquis le fameux moustique tigre ou "Aedes albopictus" devient un insecte autochtone. Impossible à éradiquer, les agents de l'Agence régionale de la Santé ont parcouru et sillonné tous les lieux propices au développement du moustique. Il aime pondre sur les supports à la surface d'eaux stagnantes.
Le piégeage des larves comme prophylaxie
Il n'existe aucun traitement pour soigner une personne victime d'une piqûre du fameux moustique, alors pour éviter l'installation du moustique sous nos latitudes, la prévention consiste à maîtrise la prolifération. Alors les agents partent en chasse des lieux de prédilection pour la ponte, les eaux stagnantes. Un petit bloc de matière flottante sur une eau calme et la ponte peut commencer. Lorsqu'ils découvre une maternité de moustiques, ils prélèvent les larves pour les éliminer. Mais ce type d'intervention ne peut pas éradiquer la présence du moustique tigre, d'autant qu'il s'adapte à nos conditions de vie parfaitement. Pour le moment personne n'a contracté de maladies transmise par l'un des porteurs présents en France. Le moustique tigre transmet deux pathologies : le chikungunya et la dengue.Vecteur de deux maladies
Pour le moment aucun spécimen ne transporte un germe des maladies qu'il provoque. Tant que c'est ainsi, personne ne craint pour le moment une épidémie de Chikungunya ou de Dengue. Ces deux maladies n'ont pas de vaccin à titre préventif, de traitement spécifique, en cas d'infection par le virus, il n'y en a pas de spécifique, la posologie consiste à donner des antibiotiques, anti-inflammatoires et antalgiques. La transmission est faite par le vecteur du moustique, pour propager le virus, le moustique doit avoir pompé le sang d'une personne infectée. Agissant dans les zones tropicales de nos territoires de l'Outre-mer où il est très virulent, le moustique pique un individu. De retour en France, le malade devient un réservoir à toxines pour le moustique. Il suffit qu'un moustique tigre prélève de son sang pour servir de vecteur pour la propagation des maladies. Pour l'instant aucun cas de Chikungunya ou de Dengue autochtone n'ont été diagnostiqué en France. En somme, le moustique tigre est là, mais il ne porte pas en lui les virus, pour le moment.