Le groupe armé basque ETA annonce qu'il présentera bientôt des "contributions significatives"

Selon un communiqué dont le journal basque Gara publie des extrait,  l'ETA assure que "dans un court délai il présentera des "contributions significatives" en vue de consolider la fin de la violence au Pays Basque.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le groupe séparatiste, qui a annoncé en 2011 l'arrêt définitif de la violence mais refuse de rendre les armes, passe en revue les développements de ces dernières semaines, depuis la publication le 28 décembre par le collectif regroupant ses prisonniers, l'EPPK, d'un texte entérinant la fin de la violence, selon Gara.

Le groupe armé est "disposé à participer à toutes conversations et négociations qui pourraient s'ouvrir afin d'avancer vers une résolution", "présenter son point de vue et intégrer à l'ordre du jour du dialogue les questions qui touchent directement notre organisation", selon un extrait de ce texte publié par Gara. Mais les gouvernements espagnol et français refusent toute négociation et réclament sa dissolution sans conditions.


L'ETA, rendu responsable de la mort de 829 personnes en 40 ans de lutte armée pour l'indépendance du Pays Basque et de la Navarre, s'est dit prêt à aborder la question de son désarmement en échange de négociations, notamment sur le sort de ses prisonniers dispersés dans des prisons espagnoles et françaises.
Parmi les "avancées" évoquées, le groupe cite le dernier communiqué de l'EPPK, qui entérinait l'abandon de la violence, évoquait, pour la première fois, de possibles démarches individuelles en vue d'une libération, semblant ainsi renoncer à sa demande historique d'une amnistie collective, et reconnaissait "les souffrances et les dégâts causés par le conflit".

Le groupe mentionne également la manifestation qui a rassemblé plus de 100.000 personnes le 11 janvier à Bilbao, au Pays Basque, et "espère qu'elle marque un point d'inflexion". Cette manifestation avait été organisée par les partis de la gauche indépendantiste et les nationalistes conservateurs du PNV, réunis malgré leurs divergences pour dénoncer l'interdiction par la justice espagnole d'une autre manifestation prévue ce jour-là en soutien aux prisonniers de l'ETA.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information