En plein débat sur le glyphosate, Christophe Gatineau ne mache pas ses mots contre le célèbre pesticide.
Après s'être intéressé aux vers de terre, l'ingénieur agronome haut-viennois vient de sortir un nouvel ouvrage chez Flammarion : "Eloge de l'abeille".
C’est par cette phrase que Christophe Gatineau alerte les lecteurs de son blog Le Jardin Vivant sur le sort des abeilles.Pourquoi ne veut-on pas sauver les abeilles ? Alors qu’elles sont indispensables pour 4 cultures sur 5. Monsieur le Président, je vous écris une nouvelle lettre…
Après le ver de terre (« Eloge du ver de terre », Flammarion), l’ingénieur agronome, auteur de documentaires et de livres spécialisés, s’intéresse cette fois-ci aux butineuses dans son nouveau livre « Eloge de l’abeille » (Flammarion).
Il y parle de ses mœurs, de son intelligence (elle est capable de compter, débattre et se concerter) mais aussi des dangers qui la menacent et qui par rebond, nous menacent tous.
Parmi eux, l’agronome pointe du doigt le premier fléau : le glyphosate qui décime les colonies de butineuses :
Pour sauver les abeilles, et assurer notre propre survie, Christophe Gatineau milite pour un statut juridique de l’abeille. Il a demandé audience au président Macron, sans succès, et vient d’envoyer une seconde lettre le 13 mai 2019 :Le glyphosate (…) diminue le rythme cardiaque des abeilles, l’oxygénation du cerveau et ça les désoriente.
… Elles ne retrouvent pas l’entrée de la ruche. Et sur des abeilles dites « sauvages », comme le bourdon, où c’est la femelle dominante qui nourrit l’essaim, si elle ne retrouve pas son essaim, il meurt.
Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.Si on donne un statut juridique à l’abeille, avec des droits, on va évoluer les pesticides par rapport aux abeilles.
Au-delà des abeilles, l’ensemble des pollinisateurs est aujourd’hui menacé par les pesticides.