La rue Pressemane a été bloquée la matinée du jeudi 16 décembre à Limoges pour procéder à une reconstitution judiciaire. Le 9 juillet 2020, un homme avait été mortellement blessé à l'aide d'une arme blanche dans le quartier des Coutures.
A l'angle des rues Pressemane et Séverine, un petit mémorial a été érigé par les proches de la victime, âgée de 18 ans. Tout aurait commencé par une bagarre entre trois individus le 9 juillet 2020. L'un d'entre eux est alors rentré chez lui avant de revenir avec un couteau muni d'une lame de 35 cm.
Vers 11h00, l'agresseur présumé âgé de 24 ans, a retrouvé Radouane Souab dans le quartier des Coutures. Il lui aurait asséné plusieurs coups de couteaux. La lame a touché l'abdomen et la colonne vertébrale. L'hémorragie a été si importante qu'il a été impossible de réanimer la victime.
Après avoir pris la fuite, l'auteur présumé des faits s'est rendu à la police. "Il a été poussé à se livrer" a détaillé le procureur de la République.
Reconstitution
Dans le cadre d'une enquête criminelle, la reconstitution est un acte obligatoire. Elle doit se faire en présence des différentes parties sous la direction du juge d'instruction. Il s'agit de vérifier la compatibilité des déclarations des uns et des autres sur le terrain. C'est la raison pour laquelle la rue Pressemane a de nouveau été bloquée ce jeudi 16 décembre 2021.
L'enquête
Selon une source proche de l'enquête, "Jamais on a réussi à comprendre le problème de départ (...) Il pourrait s'agir d'une simple histoire entre une jeune femme, membre de la famille de l'agresseur, et la victime. Les relations sont tendues entre les deux familles pour des raisons qui ne sont pas dites".
Lors du procès en cour d'Assises, les juges et les jurés auront la lourde charge de se façonner leur propre opinion.